mercredi 24 février 2016
Suite à la fermeture du site de téléchargement Megaupload le 19 janvier 2012, une vague de pseudo-révolutionnaires a submergée les canaux IRC « Internet Relay Chat » du réseau AnonOps (pour « Anonymous Operations »). Le gouvernement américain avait cassé leur jouet et ils étaient prêts a en découdre. Nous constations alors qu’il y avait eu moins d’empressement de la part de citoyens francophones pour soutenir les révolutions du « Printemps arabe » quelques mois plus tôt.
En tête de troupeau, « Calin », poursuivi aujourd’hui par la justice pour avoir diffusé sur Twitter un lien contenant les informations personnelles des membres du syndicat Unité SGP-Police, nous a laissé le souvenir d’un type colérique, arrogant et prétentieux. « Pas tibulaire » mais presque il était un véritable danger pour les autres. Il avait bien révisé son manuel du parfait « Anon » mais dans la pratique c’était tout autre. Par prudence et sachant qu’un « éléphant ça trompe énormément » nous restions à distance. Bien nous en a pris,...
Suivi par quelques « adeptes » acquis à sa cause, et non à celle du mouvement, « Calin » tel « Alex le Grand » partit à la conquête des canaux de communications francophones du réseau « AnonOps ».
Nombriliste et mythomane, le tartarin du « Hacking » invitait les journalistes sur les canaux de discussion afin qu’ils sachent une bonne fois pour toute qui était le « maître » d’œuvre. Enfin vous pouvez imager un Don Quichotte mais en moins sympa voire pas du tout, parcourant les méandres du web avec une armada de bras-cassé à la recherche de failles de sécurité et bien sûr de l’exploit, c’est à dire le script ou programme qui permettra d’exploiter la dite faille. Failles découvertes et référencées par d’autres tout comme les exploits codés par d’autres évidemment,...
Se servir du travail d’autrui tout en s’octroyant la paternité, voilà un cliché fidèle du personnage. Tout comme la vantardise qui l’habillait chaudement tout l’hiver. En suivant une procédure finement élaborée, un garnement de 12 ans avec le cerveau en mode veille était capable de rivaliser.
Site à la dérive, non mis à jour avec des failles, ou des fenêtres ouvertes si vous préférez, à tous les étages. Et le plus consternant dans cette histoire glauque vient du dénommé « Sunki » qui avait contacté les policiers pour signaler ces trous béants dans leur site. De soit disant « Anonymous » le lascar pactisait avec un service de répression comme « collabo ! » Répression faut il le rappeler que subissent les « Anons » partout dans le monde depuis 2011. De ce fait, après l’arrestation de « Calin » et ses adeptes on ose imaginer un épilogue peu glorieux pendant les interrogatoires dans les locaux de la « barbouzerie française ».
Quand au webmaster du site en question il devrait être poursuivi pour « négligence caractérisée » mettant en danger les « Script kiddie » et autres « PIRATEURS » du dimanche. A moins que cela ne soit un simple attrape-nigaud, un pot de miel pour attirer les mouches et permettre aux policiers de se faire une jolie cagnotte en demandant des dédommagements
Mais au cours de cette période guignolesque, le summum du ridicule fut le défacement du site de la ville d’Alma au cours de l’Opération Québec « #opQuebec ». Pourquoi Alma ? A ce jour personne ne sait… sinon que ce devait être la seule faille accessible à ces nouveaux cadors du « Hack » version fanfarons.
Feu d’artifice pour terminer avec la journée spéciale « Anonymous » qui avait été orchestrée par « Le Mouv » en partenariat avec « Owni ». Des responsables en veux-tu en voilà, un à la Com, un attaché de presse, des flonflons aux balcons, et « Calin » et sa clique avec tambours et trompettes en première ligne bien sûr.
C’était « Jour de fête. » Pas pour nous ! Face à tant de médiocrité et de bêtise, nous avions pris la poudre d’escampette et demandé l’asile sur un canal international
Au secours, ils sont devenus fous, s’écrie Sabine Blanc, journaliste qui suit avec amour les communautés de hackers. Une partie des Anonymous français s’est exprimée récemment dans le cadre d’une conférence de presse. Un procédé de communication hyper convenu et en contradiction avec l’essence du mouvement.
Lire la suite, par Sabine Blanc - Le « Lulz » perdu des Anonymous
Depuis les attentats du mois de novembre à Paris, de très nombreux clones de « Calin » fleurissent sur le web. Vous les trouver facilement sur Facebook Fuckbook que nous ne fréquentons pas. Alors n’oubliez pas avant tout de penser à votre sécurité. Un câlin peut être dangereux !