mardi 27 décembre 2016
Gianluca Costantini est un dessinateur, un artiste visuel. Il est né en 1971 à Ravenna. Il enseigne l’art de la bande dessinée à l’Académie des Beaux Arts de Bologne. Ses œuvres ont été exposées dans plusieurs musées et galeries, comme la Galerie Lazarides à Londres en 2009, au Salon du dessin contemporain, au Carrousel du Louvre, à Paris en 2010, à Dox Centre d’Art Contemporain , au Musée de l’humour graphique Diogenes Taborda à Buenos Aires en 2014…
En Italie, son pays, ses dessins ont été exposés aux côtés des œuvres d’Alighiero Boetti au Musée d’Art Contemporain de Lissone en 2013, ou pour d’importantes installations et projets thématiques à la galerie D406 de Modène, au Centro Arti Opificio Siri à Terni.
En tant que journaliste graphique, en 2009, il a donné une conférence au Centre Arts Electronic à Linz et a participé en 2015, au Festival des Droits de l’Homme à Lugano.
Avec lui, le dessin peut devenir une performance, dans un dialogue magique avec différentes histoires et langues, comme les performances produites avec Hanif Kureshi au Teatro Alighieri à Ravenna, ou encore avec Emidio Clementi, le chanteur, bassiste et avec Massimo Volume à Modène.
En France Gianluca a collaboré avec « Courrier International » et « Le Monde Diplomatique ». Il a tout un rayon sur le peuple kurde et les résistances en Turquie, entre autres, et des planches de soutiens et actions aussi bien pour Alep, que Keywan Karimi, Julian Assange et Chelsea Manning ou encore
pour soutenir les « Anons » emprisonnés : Jeremy Hammond, Matt DeHart, Barrett Brown, Martin Gottesfeld sans oublier Lauri Love qui est sous la menace d’une extradition aux États-Unis.
Notons avec sourire, que son blog avait été censuré par le gouvernement turc au mois de juin dernier. Gianluca coopère aussi avec Alberto Tetta, journaliste et scénariste freelance, qui vit depuis dix ans en Turquie à Istanbul. Et Francesca Tosarelli, photojournaliste, camerawoman et directrice de crossmedia.