mardi 27 décembre 2011
Anonymous a attaqué l’agence Stratfor qui est une officine texane proposant à ses clients des informations, analyses et prévisions en matière d’intelligence économique et de renseignement, politique, militaire, et de sécurité. Anonymous a dévoilé la liste secrète des clients de cette agence en citant « L’insurrection qui vient » du « Comité invisible ». Dans la liste figurent : HSBC, BNP Paribas, Goldman Sachs, Apple, Microsoft, Google, Total, Alcatel-Lucent, Auchan, Europol,...
Sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est sans issue. Ce n’est pas la moindre de ses vertus. À ceux qui voudraient absolument espérer, il dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir des solutions sont démentis dans l’heure. C’est une chose entendue que tout ne peut aller que de mal en pis. « Le futur n’a plus d’avenir » est la sagesse d’une époque qui en est arrivée, sous ses airs d’extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks.
De gauche à droite, c’est le même néant qui prend des poses de cador ou des airs de vierge, les mêmes têtes de gondole qui échangent leurs discours d’après les dernières trouvailles du service communication. Ceux qui votent encore donnent l’impression de n’avoir plus d’autre intention que de faire sauter les urnes à force de voter en pure protestation.
On commence à deviner que c’est en fait contre le vote lui-même que l’on continue de voter. Rien de ce qui se présente n’est, de loin, à la hauteur de la situation. Dans son silence même, la population semble infiniment plus adulte que tous les pantins qui se chamaillent pour la gouverner.
N’importe quel chibani de Belleville est plus sage dans ses paroles qu’aucun de nos soi-disant dirigeants dans toutes ses déclarations. Le couvercle de la marmite sociale se referme à triple cran tandis qu’à l’intérieur la pression ne cesse de monter. Parti d’Argentine, le spectre du « Que se vayan todos ! » commence à sérieusement hanter les têtes dirigeantes.