lundi 12 décembre 2016
En France, le mouvement est actif depuis 2010.
Anonymous, c’est un peu comme une super-conscience apparue sur le Web.
Anonymous, c’est le nom d’un mouvement que l’on peut qualifier d’« hacktiviste », des pirates du Web en quelque sorte, un groupe de personnes qui partagent certaines valeurs et qui dénoncent ce qu’elles considèrent comme des atteintes aux libertés individuelles ou collectives. Leurs actions peuvent aussi bien être lancées en ligne que par le biais de réelles manifestations organisées sous forme de raids.
Les Anonymous sur le Web.
Qui sont les Anonymous France ? Difficile à dire puisque, par définition, les Anonymous sont... anonymes ! Ce qui est certain en revanche, c’est que la plateforme Anonymous France a été activée en 2010. Depuis, elle agrège des vidéos d’informations sur les opérations menées dans l’hexagone par le collectif.
Anonymous France et la liberté d’expression.
Au lendemain des attentats perpétrés contre Charlie Hebdo, en janvier 2015, Anonymous France a ainsi lancé, par le biais de son compte YouTube, une vaste opération baptisée #OpCharlieHebdo.
Objectif : traquer sur le Web et dénoncer les djihadistes du monde entier. Une opération saluée par certains mais critiquée par d’autres qui craignaient alors que les actes des Anonymous ne viennent perturber le travail des enquêteurs.
Anonymous France et la défense de l’environnement.
Le groupe a également fait parler de lui dans le cadre du projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse). Plusieurs Anonymous français - condamnés depuis à des peines de prison avec sursis - avaient alors mis à profit leurs connaissances informatiques pour pirater des sites Internet et dénoncer ce qu’ils considéraient comme un « gaspillage d’argent public et un déni de démocratie ».
Anonymous France et les droits des animaux.
Sur un autre registre, celui de la défense des droits des animaux, Anonymous France a pris parti, début 2016, en faveur des associations qui luttent contre la création d’un delphinarium au Zoo Parc de Beauval.
— Nathalie Mayer (Journaliste) futura-sciences.com.
