22 avril 2016 00:00
Pour parler du collectif Anonymous, l’invitée de Nicolas Demorand est l’anthropologue Gabriella Coleman aka « Biella », auteure du livre « Anonymous, Hacker, activiste, faussaire, mouchard, lanceur d’alerte » aux éditions Lux.
Il y a presque dix ans, avant WikiLeaks, Occupy Wall Street et le Printemps arabe, « Biella » Coleman se plongeait dans l’étude d’un phénomène mondial alors en pleine expansion : la communauté de hackers au masque désormais célèbre, Anonymous. Après quelques mois, elle était devenue si étroitement liée au groupe – tantôt confidente, tantôt interprète ou porte-parole – que ce statut ambigu, atypique, avait pris une place centrale dans son travail. C’est depuis cette zone liminaire que ce récit entreprend de cerner la nébuleuse, à la manière d’un journal d’enquête anthropologique.
Chercheuse en sciences humaines « Biella » est bien connu sur IRC.AnonOps (pour Anonymous Operations). Actif depuis les quatre coins du monde, les activistes du mouvement Anonymous revendiquent la liberté d’expression sur Internet et dans les sociétés du monde.
À la différence de beaucoup d’autres organisations, y compris Wikileaks, il est facile d’apporter sa pierre à l’édifice des Anonymous, entre autres en participant à l’une des nombreuses micro–contestations mises en place en deux temps trois mouvements sur les IRC (Internet Relay Chat) ou « discussion relayée par internet ».
— France Inter - Un jour dans le monde.
Gabriella Coleman - Anonymous, du lulz à l’action collective
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