dimanche 16 octobre 2016
Emprisonné depuis le 13 septembre 2012, Barrett avait été condamné à 5 ans de prison par la Cour fédérale de Dallas le 22 janvier 2015. Il sera libéré le 29 novembre.
Pendant son procès, Barrett a regretté que le gouvernement américain le « menace de dizaines d’années de prison (105 ans au total) pour avoir copié et collé un lien disponible publiquement que d’autres journalistes ont aussi diffusé sans être poursuivis ». Le lien hypertexte contenait des informations appartenant à la société de renseignement privée américaine « Stratfor Global Intelligence. »
« Bonne nouvelle ! Le gouvernement américain a estimé que j’avais si bien enquêté sur la cyber-criminalité qu’il allait m’envoyer enquêter sur le secteur pénitentiaire. Je vais être logé, nourri et blanchi pendant les 35 prochains mois et j’ai hâte de révéler tous les méfaits de l’administration pénitentiaire (...) du meilleur système pénitentiaire au monde ».
« Eux ils disent qu’il a pris un lien et qu’il l’a copié. D’un point de vue journalistique, c’était important d’insérer cette liste dans le canal de discussion Project PM, mais en faisant ça, rien que ça, il s’est rendu coupable d’un crime. »
« L’affaire Barrett Brown est sans précédent, et le gouvernement veut juste faire passer un message qui fait froid dans le dos. Cette affaire relève fondamentalement du Premier Amendement. »
« La paranoïa me donne l’impression qu’une araignée est en train de remonter le long de ma colonne vertébrale. Et ce sentiment ne vient pas de nulle part. C’est pas parce que t’es parano que personne n’en a après toi. »
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