dimanche 3 juin 2012
Voici le message des Bérus aux citoyens du Québec : « Face à l’injustice et pour le respect de la liberté d’expression : Solidarité Bérurière aux manifestants québecois, notre esprit de révolte vole vers vous camarades. Solidarité également aux nombreuses victimes de la répression et des violences policières. »
« Vivre Libre ou Mourir » n’était pas une phrase en l’air, les Bérus le prouvent en programmant leur séparation pour la fin 1989. Les Béruriers sont partis sur la route pour une tournée d’adieux de douze dates qui les emmène en Suisse et au Québec avant un seppuku historique à l’Olympia les 9, 10 et 11 novembre.
Ce suicide en forme de carnaval marque le dernier grand fait d’armes de l’armada qui offre trois soirée d’intense folie, enchaînant ses plus grands hymnes sous un déluge de slogans vengeurs « La jeunesse emmerde le Front National ! », de déguisements, de danse et d’happenings en tout genre. Un testament qui sortira en double vinyle un an plus tard sous le nom de code « Viva Bertaga »