jeudi 22 septembre 2022
La fronde contre le pouvoir iranien se joue également sur Internet. Les hackers d’Anonymous ont revendiqué des attaques sur plusieurs sites affiliés au gouvernement mais également des médias officiels.
"Le site Web du gouvernement iranien sera attaqué par nous jusqu’à ce qu’il reconnaisse enfin les droits des femmes", a affirmé le collectif dans une vidéo sur Twitter.
Baptisée "Opération Iran", la cyberattaque a débuté mardi. "Ceci est un message des Anonymous", pouvait-on lire sur leur page Twitter. "Nous sommes là et nous sommes avec vous ! L’Opération Iran est engagée. Redoutez-nous !"
Parmi les sites visés : ceux de la banque centrale iranienne, ou celui de l’agence de presse Fars News. Mais aussi plusieurs ministères, dont ceux de l’Industrie ou de l’Information. Le gouvernement iranien n’a pas encore officiellement commenté ces attaques.
Anonymous n’en est pas à son coup d’essai concernant des attaques visant des intérêts étatiques. Le plus connu des groupes de piratage informatique s’attaque depuis quinze ans à de multiples cibles sous couvert de lutte contre les injustices : des sites gouvernementaux dont le Pentagone, l’Église de Scientologie, le groupe terroriste Daech ou le groupe bancaire MasterCard.
En février, le groupe de hackers avait revendiqué une cyberattaque ayant paralysé les sites de plusieurs médias russes. Les sites des agences de presse d’Etat TASS et RIA Novosti, du journal Kommersant, ou magazine Forbes Russia affichaient un message sommant de "mettre fin" à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
— Source : tf1info.fr