dimanche 17 juillet 2011
tous ne pensaient plus qu’à fouler le sol à nouveau, sans trop y croire. Quand la vigie s’écria « A tribord ! Terre ! Terre à tribord ! », c’est une énergie nouvelle qui anima nos fiers marins qui, d’une seule voie, entamèrent « Que s’écoule la Data ».
De la grande flotte des 9000, nous n’étions plus que 42. Des survivants, voilà ce que nous étions. La lune s’élevait tandis que les flammes de notre feu crépitant se hissaient jusqu’au ciel étoilé ; des étincelles pleins les yeux, mélange d’espoir quant à cette vie nouvelle qui s’ouvrait à nous et de chagrin pour nos camarades tombés, c’est à point que le frère du Kopimism nous rappela que rien ne se perd. Que nos valeureux amis avaient rejoint le flux éternel. Et apaisés, nous nous endormirent.
C’était hier. Aujourd’hui, nous reprenons les armes. Béret fixé sur la tête, la moustache glorieuse, la baguette sous un bras, le gros rouge sous l’autre, nous repartons en guerre.