vendredi 28 janvier 2011
Ceux qui détiennent le pouvoir en Égypte ont décidé de répondre aux appels à la démocratie par la violence et la mort. Les organisations internationales doivent être responsables et entendre ces appels dans ce moment critique de l’histoire. Vos appuis aux révoltes populaires dans les pays arabes ont été ambigus, voire tout simplement inexistants. La Secrétaire d’état américaine Hillary Clinton a justifié l’indécision de la communauté internationale en indiquant que les États Unis « ne peuvent pas prendre parti ».
La neutralité mène à la complicité envers les régimes totalitaires, qui ont manifesté leur mépris contre le droit de leurs citoyens à manifester. Le régime de Moubarak a essayé de déconnecter le peuple Égyptien du reste du monde en lui coupant l’accès à Internet, pendant que sa police anti-émeutes tirait -à balles réelles- sur les civils et agressait des journalistes internationaux.
C’est à vous de travailler pour le peuple et de supporter le droit universel par rapport à la liberté d’expression. C’est votre devoir de vous opposer aux régimes oppressifs, sans prendre en compte vos préférences politiques. Les préoccupations géopolitiques quant à la « stabilité » ont trop longtemps servi d’excuses pour ignorer les violations manifestes des droits de l’Homme.