vendredi 20 mars 2015
Le projet de loi donnant aux services de renseignement des moyens considérables va être débattu à l’Assemblée nationale à partir du 13 avril, dans le cadre d’une procédure d’urgence.
Anonymous dénonce « l’instrumentalisation sécuritaire des attentats de janvier » et s’inquiète du manque de garanties offertes aux citoyens pour la défense de leurs libertés personnelles.
L’éventail des mesures mises aux mains des services administratifs (police, douanes, etc.) sans contrôle d’un juge est d’une ampleur sans précédent.
Fournisseurs d’accès, moteur de recherche, réseaux sociaux... Tous devront fournir "en temps réel" les données techniques de connexion des internautes. Un dispositif de traitement automatisé pourrait être déployé chez les opérateurs et les fournisseurs de services et permettrait la remontée en temps réel de comportements "suspects" sur les réseaux.
L’ensemble du système surveillera l’ensemble des internautes de manière anonyme pour détecter "quelques suspects".
La surveillance de masse, généralisée et indifférenciée, est étrangère à un État de droit.